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D’après une analyse établie par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), les établissements bancaires jouissent d’une situation économique tout à fait convenable. Cependant, si les exigences en matière de rentabilité sont respectées, le rapport émet des réserves quant à leur ratio de solvabilité qui est en dessous de la moyenne Européenne. Une forte rentabilité nécessaire pour assurer le fonctionnement de l’économie.
La supervision de la stabilité du secteur bancaire Français, gérée par ACPR, permet l’élaboration d’un rapport annuel sur différentes statistiques. Celles-ci se penchent des critères fondamentaux qui mettent en lumière la santé des établissements bancaires en France, en comparant avec les homologues européens. Cette analyse évalue en conséquence la santé et la robustesse des banques qui en découlent face à un potentiel risque de liquidité (le non-remboursement des dépôts).
L’objectif de l’organisme de contrôle est d’assurer que les professionnels sont en règle avec les mesures prudentielles, instaurées lors du Comité Bâle III en 2010. À la suite de la plus grande crise du millénaire en 2008, le marché bancaire s’est vu imposé à des contraintes règlementaires afin de réduire les risques de banqueroute. Sur l’ensemble du territoire Européen, c’est notamment par le biais du mécanisme de surveillance unique (MSU) que la banque centrale Européenne (BCE) apprécie le degré de situation.
Maintenant, il existe une multitude d’indicateurs qui permettent d’évaluer la santé financière d’un établissement bancaire. C’est le cas du ratio de solvabilité, qui détermine la capacité des banques à rembourser les dépôts de leurs clients. Les groupes Français sont de véritables mastodontes sur le marché bancaire Européen. À eux seuls, ils détiennent 33% des actifs avec 6 770 milliards d’euros. C’est bien au-dessus des voisins allemands par exemple, dont les banques représentent 20%. Mais l’ACPR pointe du doigt un ratio de solvabilité des banques Françaises de 14,2%, en dessous de la moyenne de la zone euro qui se situe à 14,7%.
Mais cette constatation n’a pas pour but de déclencher une situation d’urgence absolue. Les banques parviennent à remplir un certain niveau d’exigence et sont en bonne santé globalement. Elles sont par ailleurs garantes d’une bonne gestion du risque. En effet, les établissements Français disposent de ratios de créances douteuses inférieurs aux autres pays Européens, avec des indicateurs qui se fixent à 3,6% pour les particuliers et à 5,2% pour les professionnels contre 3,9% et 7,8% dans l’UE. Cela démontre la mise en place de normes qui permettent de maîtriser plus efficacement le risque sur les crédits.
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