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Les cotisations salariales pour l’assurance chômage disparaissent complètement au 1er octobre. Cela va permettre une légère augmentation des rémunérations des salariés du privé. Un gain de pouvoir d’achat qui pourrait réduire le coût des crédits immobiliers en cours sous certaines conditions.
Les cotisations salariales pour l’assurance-chômage qui ont déjà été réduites en janvier vont définitivement disparaitre. Avec cette réforme, les autorités veulent accroître le pouvoir d’achat des salariés du secteur privé. En fait, l’idée du gouvernement est de réduire les charges qui pèsent sur le travail en basculant une partie du financement de la protection sociale vers la CSG (contribution sociale généralisée).
Ces cotisations salariales pour l’assurance chômage, déjà passées de 2,4 % à 0,95 % en janvier 2018, disparaîtront complètement au 1er octobre 2018. De ce fait, cela va se traduire par une hausse de salaire net perçu à la fin du mois. Cette hausse sera plus importante que celle de janvier dernier. Selon les promesses du premier Ministre, « cette réforme donnera dès 2018 du pouvoir d’achat à plus de 20 millions d’actifs. Cela représentera 250 euros par an au niveau du smic ».
Selon certains simulateurs, pour une personne au smic, le gain sera de 21,7 euros à partir du 1er octobre. Pour les salariés payés 3 000 euros brut, le gain mensuel sera de 43,4 euros et pour un cadre payé à 5 000 euros brut par mois, le gain sera de 72,3 euros.
Désormais, la ligne correspondant aux cotisations chômage n’existera plus sur la fiche de paie des salariés du secteur privé. Cette mesure qui induit une légère augmentation des salaires pour les employés du secteur privé pourrait permettre aux emprunteurs de baisser le coût global de leur crédit immobilier, si et seulement si ces derniers décident de le réinjecter dans leurs mensualités de prêt à l’habitat.
Pour cela, le contrat de prêt doit être modulable, une option qui permet de faire évoluer à la hausse ou à la baisse ses échéances de crédit immobilier. Ainsi en augmentant le montant de ses échéances, la durée totale et de facto, le coût global du contrat de prêt baissent.
Par ailleurs, cette hausse de salaire net peut également sourire aux ménages souhaitant faire un crédit à l’habitat, leur capacité d’emprunt augmentant avec leur rémunération nette. A savoir que la hausse du salaire net peut aussi permettre d’augmenter le pouvoir de négociation du demandeur de crédit.
Pour rappel, avant d’accorder un crédit immobilier, les établissements bancaires détermineront la capacité d’endettement du demandeur sur la base d’un taux maximal de 33 % de ses revenus nets. Ainsi, si les revenus augmentent, la capacité d’endettement augmente mécaniquement améliorant le profil emprunteur du demandeur et augmentant son pouvoir de négociation.
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