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Les taux d’intérêt des prêts à l’habitat devraient se maintenir au moins pour une première partie de 2019.
En cette fin d’année qui approche à grands pas, les banques ont déjà la tête tournée vers 2019. En effet, les contrats de prêts conclus actuellement seront comptabilisés dans les résultats de l’année prochaine. Cela ne signifie pas pour autant que les politiques commerciales ont radicalement changé. Au contraire, pour s’assurer de démarrer l’année sur de bonnes bases, les crédits à l’habitat continuent de se négocier à des niveaux attractifs.
Mais pour cela, il reste nécessaire de présenter un profil d’emprunteur qui correspond aux critères de la banque. De cette manière, les ménages affichant des revenus conséquents sont en capacité d’emprunter sur une courte durée et cela avec des taux toujours bas.
A contrario, les foyers les plus précaires se retrouvent en quelque sorte, écartés du marché. Cela fait suite, en partie, aux recommandations des autorités qui s’inquiétaient de voir les banques délivrer « facilement » des prêts immobiliers. Les conditions d’octroi si elles ne sont pas totalement resserrées se sont donc quelque peu raffermies.
Sur le papier, les taux des prêts immo se maintiennent donc à des niveaux plus qu’acceptables, surtout au regard des taux pratiqués il y a dix ans en arrière. En se maintenant sous la barre des 2 %, les taux sont bel et bien bas. La situation est donc profitable pour les Français qui ont l’intention d’acheter.
Selon certains spécialistes du marché, cette bonne période pourrait se prolonger à l’horizon 2019. D’une part, pour assurer une partie des objectifs de production et d’autre part pour faire suite aux récentes annonces de la Banque centrale européenne. L’institution de Francfort a, en effet, annoncé ne pas rehausser ses taux. La balle est donc toujours dans le camp des emprunteurs.
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