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La part de marché des intermédiaires bancaires dans la production de nouveaux crédits a presque doublé en 10 ans grâce à l’entrée en vigueur d’un nouveau cadre réglementaire et aux conditions de financement.
Depuis fin 2012, les Français ont pu emprunter de moins en moins cher pour acquérir un logement, mais aussi pour faire racheter leurs encours.
Les taux d’intérêt ainsi que l’accès au crédit sont historiquement favorables aux emprunteurs et force est de remarquer que cette tendance n’a rien pour déplaire aux intermédiaires bancaires qui enregistrent 30 % des nouveaux crédits immobiliers sur une production totale de 114 milliards d’euros en 2014.
Certes, la production de crédits immobiliers en 2014 est nettement plus faible par rapport à 2013 (140 milliards d’euros), mais les intermédiaires bancaires gagnent des parts de marché.
En fait, ils profitent de l’effet des taux d’emprunt pour inciter les emprunteurs à faire racheter leurs crédits en cours ou à souscrire de nouveaux prêts.
A savoir que le rachat de crédit immobilier est devenu le principal produit financier de certains grands réseaux d’intermédiaires bancaires.
Les taux bas, les conditions attractives de financement ou encore le changement de comportement des emprunteurs… tendent à durcir les rapports entre les banques et les intermédiaires bancaires (apporteur d’affaire).
En fait, le nombre des dossiers transmis aux banques devient de plus en plus important. Conséquence, les emprunteurs mettent plus de temps à recevoir une offre. De ce fait, certaines banques exigent de ne recevoir que des dossiers de haut de gamme.
Les établissements de crédit souhaitent désormais limiter la part des intermédiaires bancaires en dessous de 20 % de la production de crédit.
A la faveur des taux compétitifs, les grandes banques souhaitent minimiser la part des apporteurs d’affaire en mettant sous tension leurs propres réseaux d’agence. Une grande banque aurait récemment suspendu l’ensemble de ces mandats (conventions) avec les intermédiaires.
Cependant, cette tendance amène nombre d’intermédiaire à se diversifier (assurance emprunteur, banque, finance…) pour ne pas dépendre uniquement du crédit.
Faire racheter ses encours, acheter un bien immobilier pour y habiter ou pour un investissement locatif, oui, mais à condition d’obtenir le bon financement.
Beaucoup d’emprunteurs ou de demandeurs de crédit s’entêtent encore à faire le tour des banques et des établissements de crédits, croyant trouver la meilleure offre de financement.
Pourtant, il existe une solution plus rapide et efficace : les intermédiaires bancaires. Cette alternative tend d’ailleurs à se démocratiser, plus de 20 % des Français souhaitent faire appel à ces professionnels pour trouver la meilleure offre de financement.
Ils ont un avis objectif sur les différentes banques et sur les différentes propositions. Le devoir de conseil est au cœur des relations entre ces professionnels et les emprunteurs.
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