Avant de se précipiter, il est préférable de recenser les pièges qu’il faut éviter pour obtenir un rachat de crédit adapté à la situation financière du foyer, qui va répondre à ses attentes. En énumérant les erreurs que les emprunteurs peuvent souvent commettre, il est possible de mieux se préparer pour sa demande de regroupement de crédit à la consommation et de prêt immobilier dans le but de ne pas rencontrer de mauvaises surprises durant les démarches et après le déblocage des fonds. Voici en détail la liste des 9 pièges les plus fréquents à éviter pour qu’un rachat de prêts se passe bien.

Quels sont les pièges du rachat de crédits ?

Voici les différents pièges à éviter si vous souhaitez souscrire un rachat de crédit chez une banque prêteuse :

  • Effectuer sa demande de rachat de crédit avec une situation financière dégradée (pas de CDI et de revenus réguliers, incidents de paiement, fichage bancaire…) ;
  • négliger le montant des frais d’un rachat de crédit (frais de dossier, de courtage, intérêts…) ;
  • comparer les offres de rachat de crédits qu’avec le taux nominal et sans prendre en compte le TAEG;
  • croire que le regroupement de crédits est une solution miracle;
  • penser que l’opération est uniquement proposée aux personnes surendettées;
  • trop prolonger la durée de remboursement, ce qui accroît le coût total du crédit ;
  • ne pas faire appel à un courtier expérimenté;
  • accepter l’offre d’assurance emprunteur de la banque prêteuse sans comparer plusieurs devis ;
  • faire un rachat de crédit immobilier pendant une période de hausse des taux.

Les 9 pièges du regroupement de crédit et les conseils pour les éviter

Si vous êtes convaincu que le regroupement de vos prêts est la réponse à vos différents problèmes, il est préférable d'être prudent. Si l’opération est souvent présentée comme une solution miracle pour faire face à un endettement non maitrisé et nocif pour votre foyer, voici les conseils à prendre en compte pour éviter les pièges les plus récurrents du rachat de crédits qui peuvent conduire à de mauvaises surprises.

1er piège à éviter : avoir une situation professionnelle instable

Quand un emprunteur veut bénéficier d’une offre de rachat de crédits, il important qu’il réalise sa demande durant une période où sa situation professionnelle et financière est stable pour rassurer les organismes prêteurs. Le but est d’obtenir plus facilement un accord et des conditions attractives grâce à un dossier de meilleure qualité.

Il faut donc éviter de commettre l’erreur de souscrire un regroupement de crédits pendant une période de chômage ou avec un contrat de travail non pérenne comme un CDD ou un contrat d’intérim. Il est fortement recommandé d’avoir des revenus d’activité stables et réguliers et exercer une profession avec un CDI.

Pour présenter un bon dossier de rachat de prêts, il est également conseillé de ne pas avoir d’incident de paiement au cours des 3 derniers mois précédant la demande et d’avoir un taux d’endettement raisonnablement élevé. Le fait de posséder de l’épargne et d’être propriétaire d’un patrimoine immobilier sera un vrai plus.

2ème piège à éviter : ne pas être conscient des frais d’un rachat de crédit

En plus des intérêts bancaires et des cotisations de l’assurance de prêt versés sur toute la durée de remboursement, tout emprunteur d’un rachat de crédit doit payer des frais supplémentaires, qu’il ne faut pas négliger car ils peuvent représenter plusieurs milliers d’euros. Il s’agit généralement des :

  • frais de dossier dus à la banque prêteuse ;
  • indemnités de remboursement anticipé (IRA) en cas de rachat d’un prêt immobilier (environ 3 %) ou d’un prêt personnel d’un montant supérieur à 10 000 € (environ 1 %) ;
  • frais de garantie en cas d’hypothèque ou de cautionnement ;
  • frais d’intermédiation bancaire si l’opération en souscrite avec l’aide d’un courtier.

Pour faciliter le paiement de ces frais, il faut savoir que le total est intégré dans le montant de l’opération et qu’il sont amortis tout au long de la durée du contrat.

3ème piège à éviter : comparer que les taux nominaux

Pour comparer sans erreur le coût de plusieurs contrats de rachat de crédit et choisir le moins cher, il faut confronter les TAEG (taux annuel effectif global) et pas seulement les taux nominaux. Le TAEG permet d’obtenir le coût total d’un prêt suivant le montant du capital et la durée du contrat, alors que le taux nominal représente uniquement le taux rémunérateur de la banque, permettant d’avoir en détail le coût des intérêts bancaires.

En effet, le TAEG intègre la totalité des frais, à savoir :

  • les intérêts bancaires ;
  • les frais de dossier ;
  • les frais de garantie ;
  • l’assurance emprunteur ;
  • les possibles pénalités de remboursement anticipé.

Le taux annuel effectif global et le coût total, inscrits dans toute offre de regroupement de prêts, sont deux éléments incontournables à vérifier entre plusieurs offres pour éviter le piège d’une comparaison erronée.

4ème piège à éviter : croire que c’est une solution financière miracle

Autre erreur récurrente, c’est de penser que le regroupement de crédits est une solution miracle qui va pouvoir régler tous les problèmes financiers du foyer. Si l’opération permet de simplifier la gestion budgétaire du foyer, elle entraîne généralement une augmentation du coût total du crédit, car un allongement de la durée de remboursement est très souvent requis pour baisser le montant des mensualités du foyer.

De plus, il faut savoir qu’un rachat de crédit engage la responsabilité de l’emprunteur à l’instar de tout autre prêt bancaire, qui doit le rembourser en respectant scrupuleusement les modalités du contrat. Si le rachat de crédit peut donc rétablir un meilleur équilibre financier, des échéances impayées peuvent fortement dégrader la situation de l’emprunteur, qui peut se retrouver fiché auprès de la Banque de France.

5ème piège à éviter : associer le rachat de crédits et le surendettement

C’est une erreur fréquente que de penser que le rachat de crédit est réservé aux personnes qui sont en situation de surendettement. L’opération s’adresse à tous les profils emprunteurs qui ont des besoins différents et une situation qui répond aux critères des banques prêteuses.

Beaucoup cherchent effectivement à baisser le total de leur mensualité ainsi que leur taux d’endettement, mais tous les foyers ne sont pas pour autant surendettés. D’autres font racheter leurs crédits en cours pour financer un nouveau projet ou pour faciliter la gestion de leurs ressources personnelles, mais n’ont pas forcément de difficulté financière.

Enfin, il est à noter que les personnes reconnues comme surendettées avec un dossier accepté à la commission de la Banque de France ne peuvent pas souscrire de regroupement de crédits.

6ème piège à éviter : choisir une durée de remboursement trop longue

Le rachat de crédit permet d’allonger la durée de remboursement de ses emprunts en cours jusqu’à 12 ans, si aucune garantie n’est souscrite, et 25 ans en cas de prise d’hypothèque ou de caution bancaire.

Définir une durée trop élevée pour rembourser le capital est un piège qu’il faut éviter pour limiter l’augmentation du coût total du rachat de crédit. Il est recommandé de choisir une durée appropriée, qui va permettre de réduire suffisamment les échéances afin de restaurer l’équilibre budgétaire, tout en maîtrisant la hausse du coût. Un courtier peut prodiguer des conseils utiles sur ce point pour aider l’emprunteur à choisir une durée adaptée pour son rachat de crédits.

7ème piège : choisir un organisme de rachat de crédits inexpérimenté

Pour faire un rachat de crédit, il faut systématiquement s’orienter vers un organisme reconnu, qui a de l’expérience et qui est contrôlé par l’ACPR. Un bon moyen de savoir si l’établissement bancaire est réputé est de vérifier les avis de ses clients financés sur des plateformes d’avis certifiés.

Pour contacter facilement les meilleurs établissements bancaires spécialisés dans cette opération, il est conseillé de passer par un intermédiaire en opérations de banque, comme Solutis. Le courtier travaille en collaboration avec ces organismes experts en rachat de prêts, il pourra donc envoyer rapidement le dossier de l’emprunteur, comparer les offres puis le conseiller sur la meilleure proposition à signer.

Il est important de choisir un courtier de confiance capable de conseiller l’emprunteur et de l’accompagner sereinement et efficacement vers une solution adaptée à sa capacité de remboursement. Il est à noter que toute personne ou entité se revendiquant courtier, mais non-enregistrée auprès du registre de l’Orias, est à éviter.

8ème piège : souscrire l’assurance de prêt de la banque prêteuse

Autre piège dans lequel les emprunteurs tombent souvent est celui d'opter pour l'assurance de prêt de la banque qui finance le rachat de crédit. Ils souscrivent donc généralement un contrat de groupe, souvent plus cher. Or, il est possible d’avoir un tarif plus faible en assurant le financement chez un assureur concurrent.

En privilégiant une assurance individuelle, l’emprunteur peut réaliser jusqu’à plusieurs milliers d’euros économies, mais aussi avoir des garanties mieux adaptée à la situation professionnelle et familiale du foyer. Cette délégation d’assurance peut être réalisée avant la signature du contrat de prêt ou pendant la période de remboursement.

9ème piège : réaliser un rachat de crédit immobilier au mauvais moment

Si vous souhaitez renégocier un crédit immobilier en le faisant racheter par une nouvelle banque pour bénéficier de meilleures conditions de remboursement, il faut éviter d’en faire la demande lors d’une période peu favorable où les taux sont en hausse.

Pour baisser le coût total de l’opération, le rachat de crédit immobilier doit être effectuer si les taux actuels sont plus bas d’au moins 1 point de base par rapport au taux du contrat. Cet écart minimal est généralement requis pour que l’opération soit rentable et que les frais soient compensés par les gains sur les intérêts.

Eviter les pièges du rachat de crédits en faisant appel à un courtier expert

Si vous êtes convaincu que le regroupement de vos prêts est la réponse à vos besoins, il est préférable d'être prudent et de faire attention à ne pas souscrire une opération bancaire dans la précipitation. L’idéal pour éviter les erreurs est de réaliser une demande auprès d’un courtier expérimenté comme Solutis, qui est spécialisé depuis plus de 25 ans.

Après avoir fait une simulation de rachat de prêts, il suffit de compléter notre formulaire en ligne, qui est gratuit et sans engagement, ou de prendre un RDV téléphonique à la date et heure de votre choix. Vous pourrez ainsi faire le point sur votre situation et vos besoins, tout en ayant l’assurance d’être conseillé et guidé par un expert en la matière.

Si votre demande conduit à une première réponse de faisabilité favorable, un dossier sera constitué et une étude approfondie sera lancée par votre conseiller pour déterminer si vous êtes en capacité de faire racheter vos prêts en cours de remboursement. Il vous indiquera les meilleures pratiques pour valoriser votre dossier, comparer les conditions de financement proposées par nos partenaires et signer l’offre qui vous sera la plus favorable.

Mathieu Dubuffet

Rédigé par Mathieu Dubuffet - Rédacteur expert de Solutis

Mis à jour le 30/11/2023

Réduisez vos mensualités et financez vos nouveaux projets avec l'accompagnement d'un expert !

Demande de rachat de crédit gratuite demande

Votre offre en 24h | Une expertise avec + de 25 ans d'expérience