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La baisse des taux des crédits immobiliers profite au secteur. Les investisseurs se tournent davantage vers ce marché et se désintéressent de l’assurance-vie qui voit ses rendements faiblir.
La pierre demeure une valeur refuge. C’est le constat dressé par le dernier baromètre d’une banque de gestion et conseils en patrimoine. L’étude a été réalisée auprès d’un panel de 300 personnes dont les actifs financiers représentent au moins 30 000 euros.
Les résultats sont sans appel : l’achat immobilier a nettement progressé. En 2016 près de 75 % des sondés ont réalisé une telle acquisition. En 2015, la proportion était alors plus proche des deux tiers.
Si pour l’investissement immobilier les chiffres augmentent, au chapitre des assurances-vie, le nombre d’épargnants ne varie pas. Ils sont toujours 85 % à se déclarer titulaire d’un contrat d’assurance-vie. Pour le directeur de la banque commanditaire de l’étude, la question de l’immobilier en passe de détrôner l’assurance-vie se pose.
Selon les épargnants sondés, les investissements choisis doivent répondre à deux critères majeurs : le taux de rendement et la mise à disposition du capital.
Cependant, les assurances-vie, notamment celles souscrites sur des fonds en euros, souffrent d’une baisse de leur rendement. Les projections pour 2016 indiquent que la moyenne des rendements pourrait passer sous la barre des 2 %. De plus, ce placement est mis à mal par les derniers amendements du projet de loi Sapin II qui inquiètent les épargnants.
Si des nuages semblent apparaître au-dessus du marché de l’assurance-vie, l’éclaircie s’installe dans le ciel de l’immobilier.
Profitant d’une exceptionnelle baisse des taux d’intérêt des crédits immobiliers, le coût des financements à l’habitat n’a jamais été aussi intéressant qu’actuellement. Certains des meilleurs profils emprunteurs ont pu signer des emprunts immobiliers à moins de 1 % de taux d’intérêt.
De plus, les dispositifs spécifiques à l’investissement locatif présentent des rendements supérieurs aux assurances-vie. A l’image de la loi Pinel qui offre jusqu’à 3 % de taux de rendement. Cette disposition permet de réduire des revenus jusqu’à 21 % du montant de l’investissement.
Des chiffres qui sont très bien assimilés par les investisseurs. La moitié d’entre eux se déclarent prêts à souscrire à ce placement alors qu’ils n’étaient que 41 % l’année dernière.
2016, pourrait donc bien être l’année de l’immobilier.